Les rapports rendus par les six équipes en provenance du terrain renseignent que plus de 250 sites ont été répertoriés dans les arrondissements concernés. Il s’agit précisément de Madibou, Bacongo, Makélékélé, Mfilou, Talangaï et Djiri. Pour Madibou, les enquêteurs n’ont pu couvrir toutes les zones par manque d’une logistique adéquate aux réalités de terrain. 

Les évaluations financières préliminaires rendues par ces envoyés spéciaux dépassent largement l’enveloppe disponible prévue. A cet effet, la Ministre de l’Economie Forestière  et le Maire de Brazzaville, de commun accord, ont recommandé aux techniciens de déterminer les zones jugées prioritaires, les actions d’urgence à mener et les devis techniques qui s’y attachent. Les deux autorités ont souhaité que les activités essentiellement de végétalisation et celles de génie civil légères soient officiellement lancées à partir du 17 février. Elles ont, par ailleurs, désiré que ces lancements soient fortement médiatisés pour l’information et l’implication des populations directement concernées.

Il faut noter que le financement de ces actions de végétalisation et de génie civil légères destinées à lutter contre les érosions à Brazzaville vient de l’appui budgétaire que le FMI a accordé au Congo.