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16.07.2014

17ème Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 17)


17ème Conférence des parties sur les changements climatiques (COP 17)

Eclairer la lanterne des professionnels des médias sur les retombées et conclusions de la 17ème Conférence des parties (COP 17) à la Convention Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques,  et la 7ème Conférence des Parties, agissant comme Réunion des Parties au Protocole de Kyoto (CMP 7) qui se sont tenues du 282 novembre au 11 décembre 2O11 à Durban en Afrique du Sud, tel est le but de la conférence de presse que le ministre du développement durable, de l’économie forestière et de l’environnement, M. Henri Djombo, a animé le 15 décembre courant à Brazzaville.

Prévue du 28 novembre au 09 décembre, cette conférence s’est poursuivie jusqu’au 11 décembre, en raison de l’âpreté des discussions entre les pays développés et ceux en développement. 

Comme il est de coutume dans ce genre de rencontre, le ministre du développement durable, de l’économie forestière et de l’environnement, M. Henri Djombo, a d’entrée de jeu  fixé l’assistance dans son discours liminaire, sur l’enjeu principal de la 17ème Conférence des Parties  à la Convention cadre des Nations Unies sur les changements climatiques à savoir : la prolongation du Protocole de Kyoto jusqu’en décembre 2O12.

C’est le seul instrument légal qui contraint les pays industrialisés à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.

Après les espoirs déçus de la 15ème COP à Copenhague en 2009, puis le sauvetage du processus onusien à Cancun en 2010, la Conférence de Durban a ouvert un nouvel horizon aux pourparlers sur le climat. 

Les négociations à Durban ont ainsi abouti à des décisions qui rendent opérationnelles entre autres :

  • Un mécanisme de technologie pour promouvoir l’énergie propre et les technologies liées à l’adaptation ;
  • Un cadre pour l’adaptation visant à soutenir les pays en développement ;
  • ET un Fonds Vert pour le climat, tout comme d’autres mécanismes retenus à Cancun.

Le ministre du développement durable, de l’économie forestière et de l’environnement, a toutefois reconnu que la planète entière avait conscience qu’il n’était pas à espérer que l’on arrive à des conclusions définitives, à la signature d’un accord international contraignant, qui puisse engager tous les pays de la planète.

Chacun avait également conscience a-t-il ajouté, que Copenhague a été la première étape, suivie de Cancun et que Durban est aussi une autre étape qui a apporté des progrès qui permettent dans le cadre des négociations onusiennes, d’aboutir à cet accord rêvé par tous.

Le plus important a déclaré le ministre Henri Djombo, ce sont les conclusions auxquelles on a abouti, c'est-à-dire, la prorogation du Protocole de Kyoto qui a été retenu, mais il va y avoir une feuille de route qui va permettre de poursuivre les discussions et obtenir de la part des pays industrialisés des nouveaux engagements qui vont cette fois permettre au Groupe Intergouvernemental des Experts sur l’évolution du  Climat (GIEC), de produire son rapport d’évaluation en 2015.

En d’autres termes, c’est cet accord de principe qui a été obtenu par tous, pour aboutir à un Accord Global Inclusif et Légal.

S’agissant du Fonds Vert, le ministre Henri Djombo a précisé qu’il faut l’opérationnaliser, le capitaliser sur la base  des fonds publics, privés, et d’autres mécanismes qui seront adoptés par tous, afin de financer ce fonds vert climat pour soutenir les projets concernant aussi bien l’adaptation que l’atténuation.

Concernant le mécanisme de technologie pour promouvoir l’énergie propre et les technologies liées à l’adaptation, le cadre visant à soutenir les pays en développement a été adopté. C’est ce qui a permis au ministre Djombo de  conclure que « Ceux qui avaient cru qu’on allait enterrer le Protocole de Kyoto en terre africaine, n’ont pas réalisé leur rêve. Au contraire, nous avons obtenu que ce Protocole soit prorogé malgré le retrait d’un certain nombre de pays comme le Canada, la Russie, l’Australie, le Japon et les Etats Unis qui ont d’autres exigences. En dehors de ces cinq pays, tous les autres sont engagés dans une voie nouvelle pour réduire les émissions des gaz à effets de serre sur la base de nouveaux objectifs et engagements qui permettront d’avoir cette maitrise ».

Le consensus mondial obtenu sur la question du climat permet d’édicter des nouveaux objectifs d’engagement aux pays industrialisés, mais les pays en développement devront aussi mettre la main à la pâte à travers les pays émergents  pour atteindre à l’horizon 2020, une réduction des émissions au niveau de 50% au lieu de 40% .

Dans la seconde phase consacrée aux questions et réponses, les professionnels des médias ont voulu en savoir davantage sur entre autre : le retrait du Protocole de Kyoto de cinq pays précités, tout comme sur les mécanismes de financement du Fonds Vert.

Pour ce qui est du premier aspect, le ministre Henri Djombo a indiqué que ces pays se sont retirés du Protocole de Kyoto pour des raisons de compétitivité économique. «  Ils ont bâti leur développement sur une civilisation des sources d’énergie d’origine fossile. Aujourd’hui, ils veulent pas trop s’engager dans le changement des technologies qui coûte trop cher »            

Quant au financement du Fonds Vert, il est question que les pays développés mettent la main à la pâte. Ils avaient promis à Copenhague d’apporter cent milliards de dollars chaque année pour financer les actions d’adaptation et d’atténuation. Ces promesses malheureusement, sont loin d’être tenues.

Pour illustration, seuls l’Allemagne et le Danemark ont fait l’annonce de la collecte des fonds respectivement à quarante millions d’Euros et quinze millions d’Euros. Ce qui représente aux yeux du ministre Henri Djombo, une goutte d’eau dans la mer.

Des efforts a-t-il avoué doivent être consentis même à l’échelle continentale, voire régionale où l’idée de la constitution d’un Fonds Vert est devenue d’actualité.

B. Louzolo et ADT (DCV /CAB/MDDEFE


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