Ce projet régional lancé en 2011 pour une durée de 5 ans était structuré en trois composantes : il s’agit notamment de l’amélioration des connaissances et de la coordination de la REDD+ , du renforcement des capacités techniques  dans la  mesure et le suivi des stocks de carbone avec un accent sur le développement des équations allométriques spécifiques aux types de forêts de l’espace CEMAC, et enfin l’intégration du concept REDD+ dans les projets de gestion durable des forêts.

Madame Rosalie MATONDO, Ministre congolais de l’économie forestière qui  a lancé les travaux de cet atelier, en présence de M. RAYMOND NDOMBA NGOYE, Secrétaire Exécutif de la COMIFAC et de Madame Marie Thérèse Chantal MFOULA, Secrétaire Général Adjoint de la CEEAC, a déclaré que les pays de l’espace COMIFAC doivent continuer à soutenir leurs efforts afin d’atteindre les phases cruciales de la REDD+. Il s’agit notamment de la phase 2 dite d’investissement et la phase 3 de paiement. A cet effet, elle a relevé que la  République du Congo qui « a été autorisée à mettre en  évidence les  phases 2 et 3 et ce, après un long parcours riche d’enseignements  dans la phase 1, est disposée  à « partager son expérience ». Car le Congo, a-t-elle relevé, considère la REDD+ comme un outil de développement durable et une opportunité  pour la diversification de son  économique. Mme MATONDO a enfin exprimé sa gratitude à l’endroit des partenaires techniques et financiers pour leurs appuis multiformes au projet régional REDD+ et aux programmes nationaux REDD+.

            Les organismes représentés

Cet atelier a réuni environ 80 participants représentant les administrations en charge des coordinations nationales de la COMIFAC, du Climat et REDD+, le consortium responsable de la mise en œuvre de la sous composante 2b consacrée à l’élaboration des équations allomètriques, les institutions scientifiques nationales  des six pays membres de la COMIFAC,  la société civile et la CEFDHAC. Cette rencontre a également connu la participation du secrétariat général de la CEEAC, du Secrétariat Exécutif de la COMIFAC, de l’équipe de coordination du PREREDD+ et des Partenaires techniques et financiers de la COMIFAC.

            Les résultats les plus marquants

Les travaux de cet atelier conduits par le congolais Georges Claver BOUZANGA , Coordonnateur National de REDD+, ont permis aux participants dans un premier temps de suivre les différentes présentations portant sur les réalisations et résultats atteints par le projet régional REDD+ et d’émettre des réflexions par la suite .

S’agissant des réalisations et  résultats de ce projet l’on peut noter pour l’essentiel de toutes les composantes, que le projet a organisé environ 13 ateliers, favorisé la rédaction et la soumission de 11 notes de position commune de la sous-région lors des négociations internationales sur le changement climatique et mis en place des groupes thématiques. Le projet a,  par ailleurs, favorisé la participation de la société civile dans la mise en œuvre de la REDD+ en mettant en place une plate-forme, a appuyé les activités des  coordinations nationales  et a établi un partenariat scientifique sur la mesure et le suivi des stocks de carbone ayant abouti à l’élaboration des équations allometriques spécifiques aux types de forêts du bassin du Congo. A propos de ces équations, des études complémentaires ont été menées.

                   Les recommandations

Au terme des présentations et échanges, les participants ont formulé des recommandations dont les plus saillants concernent celles adressées aux six  Etats de la COMIFAC. Ainsi ils ont demandé aux pays de s’approprier les résultats de recherche et les intégrer dans leurs législations, de les compléter en envisageant une deuxième phase de collecte de données, de réaliser les tests d’application des équations allométriques obtenues et enfin de soutenir la COMIFAC dans la mobilisation des financements auprès des différents mécanismes financiers .