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26.07.2014

Gestion durable des forets dans les départements de Brazzaville, du Pool et des Plateaux : Finalisation des plans d’action de la JICA

La dégradation des forets galeries dans les départements du Pool, des Plateaux et de Brazzaville est un sujet préoccupant pour les pouvoirs publics. Pour remédier à ce phénomène, une esquisse des plans d’action pour la gestion durable des ressources forestières dans ces trois départements précités ont été élaborés au Japon à l’occasion du programme de formation relatif à la surveillance des ressources forestières des pays africains francophones organisé par l’Agence Japonaise de Coopération Internationale (JICA) et l’Association Japonaise de Technologie Forestière.


L’atelier consacrant la finalisation de ces plans d’action sur le reboisement et l’exploitation illégale du bois dans les départements des Plateaux, du Pool et de Brazzaville a eu lieu le 24 juillet 2013 dans la salle des conférences du Ministère de l’Economie forestière et du Développement Durable. C’était sous le patronage du directeur de cabinet du ministre, Michel ELENGA, en présence du conseiller du Chef de l’Etat, chef du département de l’économie forestière, du développement durable, de l’environnement et de la qualité de la vie, Rosalie MATONDO, du préfet du Pool, Jean Michel SANGHA, du président du conseil départemental de ce même département, Fidèle DIMOU, du représentant de la JICA, Olivier DIEMBY ainsi que des cadres du ministère et des représentants de la société civile.

L’objectif de cet atelier était, a déclaré Michel ELENGA dans son allocution d’ouverture, d’identifier et analyser les problèmes rencontrés dans le secteur forestier et mener des études de faisabilité des projets à intégrer susceptibles de contribuer à la diversification de l’économie congolaise et réduire ainsi la pression anthropique exercée sur les forets galeries. Il a, par ailleurs, souligné l’importance de la coopération nipponne au travers de l’Agence Japonaise de Coopération Internationale, qui ne cesse d’assister les pays en développement dans la préservation des forets et de la nature à travers des projets de coopération technique. Cette coopération technique de même que ses financements  substantiels constitue, a poursuivi le directeur de cabinet, des opportunités que notre pays peut saisir pour renforcer les capacités de mise en œuvre de sa politique forestière à travers des projets innovants. Il a terminé son intervention en notant qu’en dépit des efforts et des moyens consentis par l’Etat et les partenaires au développement visant à instituer une véritable gestion saine à préserver les équilibres écologique et climatique, les forets situées dans la périphérie de Brazzaville se dégradent continuellement du fait notamment de l’agriculture itinérante sur brulis ainsi de l’exploitation forestière pour des fins énergétique et domestique. Ceci bien qu’au niveau national, le rythme de déforestation ne soit pas trop accéléré avec 17 mille hectares de forets déboisés par année.

De son coté, Olivier DIEMBY, a expliqué dans son discours liminaire la coopération à laquelle a droit le Congo ainsi que ses composantes.

Cet atelier a consacré plusieurs communications au nombre desquelles « L’appropriation des mécanismes de l’Aide Publique au Développement du Japon (APD) », et « Cas spécifique de gestion d’une foret intra urbaine : la réserve de la Patte d’Oie de Brazzaville » présentées respectivement par Olivier DIEMBY et Marianne BOKETSU, directrice adjointe des  programmes à la JICA et Léon SAMBA.

Pour ce qui est de la première présentation, les deux intervenants de la JICA ont, en substance, édifié tour à tour l’assistance sur les cinq critères d’évaluation du comité d’agreement de l’APD que sont la pertinence, l’efficacité, l’efficience, l’impact et la durabilité et sur les objectifs de la formation qui ne sont autre que répondre aux besoins diversifiés de chaque pays. En outre, satisfaire les besoins des Etats et contribuer au progrès socio économique des pays en développement.

Léon SAMBA s’est, de son coté, interrogé sur l’intérêt pour les pouvoirs publics d’aliéner certaine superficie  en vue de réaliser un projet. Bien que cette aliénation soit réglementée, elle est, a indiqué l’orateur, l’une des causes de la dégradation de la foret de la Patte d’Oie. Elle a eu pour conséquence entre autre la construction du Stade Alphonse MASSAMBA Débat, la maternité Blanche Gomes et le Rectorat. Bien que les autorités publiques ont pris des initiatives pour aménagé cette réserve, l’orateur a tout de même  suggéré la construction des infrastructures en dehors de la foret de la Patte d’Oie et la diligence dans la mise en œuvre du plan d’aménagement de la Patte d’Oie.

Le Panel constitué après l’ensemble des communications a permis aux parties prenantes de remplir les matrices de planification des projets à soumettre à la JICA. Aussi, les participants ont-ils retenu deux grands projets à savoir appui à la gestion durable des ressources forestières et appui  à l’aménagement des écosystèmes forestiers dégradés. Il sied de noter que le premier projet comporte trois composantes et le second six composantes.

Clôturant les travaux de cet atelier, le directeur de cabinet a déclaré que les conclusions et recommandations adoptées retiendront l’attention du Ministère de l’Economie Forestière et du Développement Durable et partant du gouvernement de la République, du secteur privé, de la société civile et de nos partenaires a développement notamment la coopération japonaise.

Auteur : Bienvenu LOUZOLO

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